L’estimation de l’épaisseur du brouillard peut se faire de différentes manières, en fonction des instruments et des techniques disponibles. Voici quelques méthodes couramment utilisées :
Observation visuelle : dans certaines situations, surtout en aviation, l’épaisseur du brouillard peut être estimée visuellement par des observateurs au sol ou à bord d’aéronefs. Ils peuvent estimer la visibilité horizontale en fonction de la distance à laquelle ils peuvent voir des objets ou des repères, ce qui donne une indication de l’épaisseur du brouillard.
Mesure de la visibilité : les stations météorologiques et les aéroports sont équipés de capteurs appelés transmissiomètres ou néphélomètres, qui mesurent la visibilité horizontale en mesurant la quantité de lumière diffusée ou absorbée par les particules d’eau en suspension dans le brouillard. Ces données peuvent être utilisées pour estimer l’épaisseur du brouillard.
Lidar : le Lidar (Light Detection and Ranging) est une technique qui utilise des faisceaux laser pour mesurer la densité et la distribution des particules dans l’atmosphère. En mesurant la rétrodiffusion du laser par les particules de brouillard à différentes altitudes, le Lidar peut fournir des informations sur l’épaisseur et la structure verticale du brouillard.
Télédétection par satellite : les satellites météorologiques peuvent également détecter les nuages et le brouillard depuis l’espace. Ils utilisent des capteurs qui mesurent la réflectance ou l’émission de rayonnement électromagnétique par les particules atmosphériques pour estimer l’épaisseur et l’étendue du brouillard.
Chaque méthode a ses avantages et ses limitations, et leur utilisation dépend souvent des besoins spécifiques de la prévision météorologique, de la surveillance environnementale ou de l’aviation.