Alors que l’hiver météorologique approche à grands pas, penchons-nous sur les fameuses tendances saisonnières .
Les prévisions météo saisonnières éditées deux fois par an essentiellement ( pour l’été et l’hiver) sont basées sur des modèles climatiques qui utilisent des données historiques, des observations actuelles et des simulations informatiques complexes pour estimer les conditions météorologiques à plus long terme.
Les météorologues collectent un large éventail de données, y compris les températures de surface de la mer, les anomalies de température, les courants océaniques, les niveaux de précipitations, etc. Ces données sont utilisées pour comprendre les conditions actuelles.
Ils prennent en compte les observations climatiques passées pour établir des tendances et des schémas saisonniers.
Les modèles climatiques utilisent des équations mathématiques complexes pour simuler les interactions entre l’atmosphère, les océans, les sols, et d’autres composants du système climatique. Ces modèles tiennent compte de nombreux paramètres, tels que la concentration des gaz à effet de serre, les variations de température de surface de la mer, etc.
Les modèles sont initialisés avec des conditions météorologiques actuelles pour produire des prévisions à partir du moment présent. Cependant, à mesure que la période prévue s’éloigne dans le temps, l’incertitude augmente et elle peut avoisiner les 50 % de probabilité, voire moins surtout pour les hivers qui sont souvent plus imprévisibles.
Et plutôt que de se fier à un seul modèle, les météorologues utilisent souvent plusieurs modèles climatiques pour créer des ensembles de prévisions, comme ceux en Europe, aux Etats Unis ou au Japon. Cela permet de mieux comprendre la variabilité possible et l’incertitude associée à ces prévisions saisonnières.
Les résultats des modèles sont ensuite interprétés par les météorologues, qui examinent les tendances et les anomalies pour formuler des prévisions saisonnières. Ces prévisions peuvent inclure des informations sur les températures, les précipitations, les phénomènes météorologiques extrêmes, etc.
Il faut toujours avoir en tête que les prévisions saisonnières sont dans la plupart des cas moins précises que les prévisions à court terme en raison de la complexité du système climatique et des limites de la modélisation. Les météorologues soulignent souvent l’incertitude associée aux prévisions saisonnières et les considèrent comme des indications générales plutôt que des prédictions exactes. D’où le terme des tendances. Ils peuvent pas exemple annoncer pour les étés de possibles périodes de canicules mais sans en donner la période précise ou sa durée.