Les pluies acides sont des précipitations (pluie, neige, brouillard, rosée) dont le pH est inférieur à la normale, c’est-à-dire inférieur à 5,6. Elles se forment lorsqu’il y a une augmentation de l’acidité dans l’air en raison des émissions de gaz tels que le dioxyde de soufre (SO2) et les oxydes d’azote (NOx) qui se combinent avec l’oxygène et l’eau dans l’atmosphère pour former de l’acide sulfurique (H2SO4) et de l’acide nitrique (HNO3). Ces acides se mélangent ensuite avec l’eau pour former des précipitations acides. Les pluies acides peuvent avoir des effets nocifs sur les sols, les plantes, les animaux et les matériaux tels que les bâtiments et les ponts.
Elles ne sont pas rares et peuvent se produire dans différentes parties du monde, mais leur fréquence et leur intensité peuvent varier en fonction de divers facteurs tels que les émissions de polluants atmosphériques, la topographie, les conditions météorologiques, etc.
Les régions les plus touchées sont celles où les émissions de polluants atmosphériques citées plus haut sont élevées. Les régions industrielles, les grandes villes et les régions situées à proximité de centrales thermiques au charbon sont souvent touchées par les pluies acides.
Les pluies acides ont tout de même diminué dans de nombreux pays en raison de l’adoption de réglementations et de technologies pour réduire les émissions de polluants atmosphériques. Cependant, dans certaines régions du monde, elles peuvent encore être relativement courantes.