Sécheresse : les sangliers de l’Ain font gonfler la facture des dégâts !

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On le sait. La météo n’est pas sans conséquences sur la faune. Ainsi, en raison notamment de la sécheresse, les sangliers de l’Ain ont eu tendance ces derniers mois de se rapprocher des plaines. Et de ce fait augmenter leurs dommages. Même si leurs effectifs sont en recul, les dégâts qu’ils ont provoqués dans le département sont importants car le département demeure très giboyeux. Le premier facteur a été la sécheresse qui s’est prolongée une bonne partie de l’année dernière et qui a incité les sangleirs à gagner les vallées et les plaines pour s’abreuver comme ce fut le cas en Bresse. Les ravages de la pyrale du Buis dans le Revermont et le haut Bugey n’est pas sans conséquences où le gibier peut beaucoup moins se cacher et s’abriter. Il s’est donc adapté à la situation piur changer son habitat. Un temps qui rend le pistage bien plus difficile pour les chasseurs. Dans certaines zones, la bête a vu ses populations se réduire et ce fut l’inverse dans des zones où elle était plus discrète ( comme sur Certines). La fédération départementale constate qu’avec une traque de plus en plus importante, le nombre d’animaux abattus tend à reculer. Sur la saison 2017-2018 7000 sangliers avaient été abattus dans l’Ain. Pour cette dernière saison qui vient de se clore, on en est à 6200. Un chiffre définitif après tous les comptages qui pourrait bien approcher celui de l’an passé, à hauteur de 6500. Tout cela a bien sûr pour la fédération départementale un coût et plus de 720 000 euros devraient être reversés par les chasseurs en compensation des dégâts où les sangliers se sont un peu plus attaqués aux zones d’exploitations agricoles que précédemment. Une facture salée mais que la fédération s’engage à régler avec l’aide de tous ses adhérents.

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